Personnellement, bien que je sois en faveur du et sois contre la
censure infligée par certains gouvernements, comme ceux de certains pays d’Asie,
j’ai le souhait utopiste que chaque Internaute qui partage une pièce d’information
troublante prenne tous les moyens possibles pour s’assurer que les gens qui la
visionneront auront dûment choisi de le faire. Je suis d’avis que l’information
doit être « clairement étiquetée ». Faute d’empêcher la transmission de
certaines données, cela pourrait contribuer à en ralentir la transmission.
Une inquiétude subsiste au niveau du respect des victimes et de
leurs proches, dans les cas ci-haut mentionnés. Peu importe l’opinion que l’on
a du contexte de l’action démontrée, il ne faut jamais oublier l’impact que ce
partage planétaire peut avoir sur les membres survivants de cette personne.
Quelque part sur le Web intemporel, une parcelle d’information sera toujours là
pour leur rappeler un moment douloureux.
J’invite tous et toutes à réfléchir à deux points. D’abord, tout ce qui est publié sur Internet y reste inscrit pour une durée indéterminée, voire pour toujours. De plus, tout ce que l’on publie sur Internet devient, d’une façon ou d’une autre, hors de notre contrôle. Nous ne pouvons pas parfaitement et entièrement contrôler qui a accès aux données que l’on partage ici et là, ni ce qui en sera fait.
C’est pour ces deux raisons que je suis convaincue que chaque partage sur Internet doit faire, en amont, l’objet d’une sérieuse réflexion.
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