samedi 21 juillet 2012

TRAVAIL 5 / E : Les changements possiblement apportés par le web social dans le monde du loisir public




Introduction
Dans ce travail synthèse, il nous est demandé de réfléchir aux changements que peut apporter l’évolution du web social dans le milieu du loisir municipal. Il est facile de s’apercevoir que le web social a bouleversé notre façon d’utiliser Internet ainsi que de communiquer. De simples utilisateurs, les internautes sont devenus les acteurs centraux de ce réseau via leur possibilité de partager l’information. Voyons comment cet important phénomène social pourrait influencer l’évolution du monde du loisir municipal d’ici les 20 prochaines années.  




Le loisir municipal
Il est d’abord nécessaire de préciser le milieu choisi. J’ai choisi le loisir municipal car j’y ai évolué en tant que coordonnatrice d’un organisme paragouvernemental dont la mission visait à soutenir les besoins des municipalités. De plus, je travaille maintenant au sein d’une institution collégiale d’une petite ville qui doit tenir compte de l’offre municipale dans sa propre programmation. Ce qui me semble particulièrement intéressant, c’est que l’offre de service de loisir est souvent un des liens les plus forts qui unissent les citoyens à la ville habitée. 



Le loisir municipal, ou public, représente l’ensemble des offres de programmations d’activités de loisir faites aux citoyens de tout village ou ville. Il s’agit de l’offre de loisir effectuée suite à des rencontres de concertation, des demandes spécifiques ou des tendances que les intervenants en loisir municipal pressentent ou voient émerger. Le loisir municipal est très important en ce sens qu’il participe à la rétention de citoyens ainsi qu’à l’attrait de nouveaux citoyens dans les municipalités en modelant un milieu de vie sain, dynamique et accueillant. Le loisir municipal doit s’adapter aux besoins et contraintes de tous les groupes de clientèle (personnes âgées, personnes à mobilités réduites, couples, personnes célibataires, jeunes familles, familles monoparentales, personnes à faibles revenus, etc.) puisque la mission première du loisir est d’être accessible à tous. 



Ainsi, une réflexion sérieuse doit être portée de façon globale, au niveau des nouvelles tendances à grande échelle, ainsi que de façon locale, au niveau des demandes précises émanent de certains groupes de citoyens, et ce, en permanence. 



Mentionnons finalement que, par définition, le loisir est un gain issu du processus social et individuel. En effet, les pratiques de loisir sont le reflet de notre culture : la culture du travail, la culture de l’individu, etc. Il m’apparaît clair que lorsque les nouvelles tendances prennent suffisamment d’ampleur, les comportements se modifient et la culture s’enrichit. C’est pourquoi j’affirme que le web social apportera de véritables changements au loisir municipal.




Échelle de 1 an
Selon moi, des transformations ont bel et bien débuté et sont d’ailleurs déjà bien établies dans nos habitudes et pratiques de loisir. Tel que précédemment mentionné, la sphère du loisir n’échappe pas aux transformations sociales amenées par l’évolution constante des technologies. En effet, plusieurs loisirs dits traditionnels se sont déjà transformés : ils sont devenus des loisirs pratiqués sur la toile et/ou à l’aide d’une forme d’ordinateur ayant (ou non) accès à Internet.



Un premier exemple serait les jeux vidéo autrefois effectués sur console pouvant maintenant être joués sur CD-Rom sur l’ordinateur ou téléchargés sur le téléphone cellulaire intelligent pour être joué en temps réel via Internet. Un autre exemple de transformation de loisir pourrait être la lecture. Alors que l’on achetait en librairie ou louait dans une bibliothèque des livres en version papier, l’on peut dorénavant lire des œuvres électroniques. En effet, le web social permet maintenant que l’on puisse accéder gratuitement à des livres en version électronique sur le site de GoogleBooks, s’unir dans des groupes Facebook pour partager des livres électroniques à lire sur le portable ou la tablette ou, encore, acheter la dernière application Android afin d’avoir accès à une foule de livres directement sur le téléphone mobile. Il en va de même pour le cinéma ou les séries télévisées. Ce ne sont là que de simples exemples pourtant criant. Au niveau du loisir municipal, la prochaine année est au changement des habitudes et à l’adaptation. Effectivement, les gestionnaires en loisir public ne peuvent plus occulter, ni les outils du web social, tel Facebook ou Twitter doivent réfléchir, ni les pratiques du web social, tel le partage de livres électroniques ou de films en ligne.



Bien que plusieurs activités de loisir restent les mêmes (pensons au tennis ou au jeu d’échec), comment pourrait-on adapter les autres activités à ce nouveau modèle? Quelles activités modifier? Lesquelles ajouter? Est-ce nécessaire de consulter la population citoyenne afin de connaître clairement leurs attentes et leurs nouveaux besoins en matière de loisir électronique, mais aussi en matière de moyens de communication de l’information municipale? Voilà autant de thématiques qui devront, à mon avis, être étudiées par les gestionnaires dans la prochaine année.  




Échelle de 5 ans
Actuellement, la littérature rapporte que les loisirs à saveur informatique sont l’un des segments les plus dynamiques en termes de participation. Avec environ 11% de la population mondiale qui utilise activement la plateforme de réseau social Facebook, qui accède et y partage du contenu, qui y pratique des loisirs en ligne et qui peut l’utiliser pour beaucoup plus que pour seulement socialiser, partager de l’information ou une connexion, comment peut-on rendre concrète cette pratique dans l’offre de loisir publique?
Conséquemment, à cette échelle, je crois que les principaux changements apportés seront, en fait, des ajouts d’activités aux programmations. Un service municipal des loisirs se doit de s’adapter aux nouvelles tendances populaires et d’encourager une pratique saine. 



Ces nouvelles tendances peuvent se traduire en petites ou grandes demandes de la part des citoyens. Par exemple, pensons qu’il est possible qu’un groupe de retraités souhaite avoir accès à un local d’ordinateurs afin d’aller jouer à des jeux sociaux en groupe sur la plateforme de réseautage social Facebook. J’imagine bien qu’un groupe de jeunes collégiens veule avoir accès à une dizaine de tablettes lorsqu’ils se rendent à la bibliothèque municipale afin de lire leurs ouvrages en version électronique. Il est même pensable que la ville doive investir dans l’offre d’Internet en Wi-Fi dans les aires de plein air ou autres espaces de loisir publics puisqu’il est très commun de voir des résidents ou touristes partager leur expérience alors qu’ils la vivent, sur Facebook ou autre outil de partage. Bien que cela représente en réel investissement technologique, cela pourra profiter, bien sûr, au rayonnement touristique de la ville en plus de rendre ces endroits accessible aux gens qui voudrait travailler quelques heures en nature sur leur portable. Mieux adaptés aux besoins émergents des jeunes familles ou étudiants internationaux, par exemple, ces espaces de loisir seront davantage –et différemment- visités!  




Échelle de 20 ans
Il m’est difficile de voir aussi loin puisque la nature même des technologies est évolutive. Quel sera le prochain outil pour accéder à Internet? Quelle couleur auront nos pratiques? Est-ce que le gouvernement aura censuré le partage d’information? Internet existera-t-il encore sous la forme qu’on lui connait?
Néanmoins, en 2032, je propose que les principes à la base même du web social (socialisation, collaboration, production de contenu en continu par les utilisateurs, partage d’intérêts et esprit de communauté) auront définitivement modelé nos façons d’être. À titre d’exemple rigolo, une copine me racontait avec humour que sa jeune fille de 5 ans tentait de changer la minuterie de la mijoteuse en tournant la page du bout des doigts, comme on le fait avec l’écran de nos iPhone. Aussi, personnellement, j’ai remarqué certains jeunes de 10 ans se promenant en vélo en « textant ». J’ai, de plus, une collègue qui planifie tout évènement en consultant activement son compte Pinterest. Elle refuse de s’en passer, et pour cause! Ces outils et ces pratiques sont ancrés dans nos habitudes de vies et nous modulent en conséquence. Ils changent nos attentes et nos besoins.



Mon opinion est que les principaux changements apportés dans le monde du loisir public d’ici une génération seront au niveau des structures de communication des programmations de loisir. En effet, plusieurs d’entre nous sommes encore très familiers avec le fait d’appeler au centre communautaire de loisir pour avoir de l’information, d’aller s’inscrire sur place en payant comptant et de se déplacer pour jouer à certains jeux en groupe (dames, cartes, bridge, etc.).



J’envisage fortement que la prochaine génération exigera que les sites Web soient ultra efficient et regorgent d’informations et de fonctions. Ils exigeront de pouvoir connaître la programmation et compléter leur inscription, et celle de leurs enfants en même temps, via Internet. Qui plus est, peut-être voudront-ils même jouer en ligne? Ainsi les groupes de lecture partageront leurs commentaires sur un forum interactif. Les joueurs de bridge pourront le faire en réseau et en temps réel (ou non, pourquoi pas!?) avec leurs compatriotes à partir de leur logis. Les orchestres de quartier pourront répéter à distance via un logiciel du type Skype. Que dire de l’audience qui pourra aussi assister au spectacle via une diffusion payante de l’évènement? Je vais même jusqu’à croire que l’esprit de collaboration et de partage qui a fait croître le mouvement de codes source libre aura su diminuer le phénomène de consommation global et aura ramené la notion de partage et de réutilisation à un niveau beaucoup plus sain. Cela aura, on s’en doute, un effet sur le loisir. Lequel exactement?



Dans tous les cas, il est évident que l’on parle ici d’une philosophie et d’une façon d’être qui demande naïvement et naturellement à ce que tout soit accessible via la toile. Il s’agit alors, pour les gestionnaires et intervenants en loisir municipal, de commencer à penser comme ces jeunes gens qui sont les futurs citoyens!  




Conclusion
Rappelons, à ce stade, que notre avis est que l’évolution du web social aura de forts impacts sur les tendances en loisir et, de ce fait, sur toute offre de loisir public (puisque celui-ci est, à la base, produit de notre société et de nos gains collectifs).



Finalement, concluons avec les résultats d’une nouvelle étude sur le loisir électronique qui affirme que « les nouvelles technologies de l’information et de la communication, les ordinateurs personnels, l’Internet ainsi que la téléphonie mobile, ont profondément changé les normes et pratiques dans tous les domaines de la vie. Parmi les influences, elles sont transformé l'accès des individus aux loisirs et la culture ainsi que les comportements de loisirs et les expériences. Elles ont changé la façon dont les gens passent leur temps, déterminent leurs préférences culturelles et développent leurs liens sociaux et leurs réseaux ».


Et que cela continue!

dimanche 15 juillet 2012

15. Réplique : Facebook et le harcèlement



Ce dernier billet de blogue est, en fait, une réplique à un billet rédigé par le blogueur Justin Lafferty, le 13 juillet 2012, à 17h25. Son billet est intitulé « Facebook Adds Controls To Curb Cyberbullying ». Il écrit sur le blogue nommé « AllFacebook-The unofficial Facebook Blog » que je suis déjà depuis le tout début du cours.
Voici le lien pour accéder au billet : http://allfacebook.com/cyberbullying-controls_b94495
 Lafferty explique que le réseau Facebook a finalement accepté d’effectuer des actions pour contrer le harcèlement sur le cyberespace. Il mentionne que le changement le plus important s’adresse aux jeunes de 13 et 14 ans, en lui offrant 3 types de supports différents selon l’attitude du jeune face au problème de harcèlement vécu.
Ma réaction à ce blogue, bien que l’auteur ne mentionne pas ses propres opinions, est divisée. En effet, d’un côté, je suis absolument ravie que des systèmes soient mis en place par l’initiative des administrateurs de Facebook. De plus, ces systèmes semblent être intelligents et vont gérer les problèmes de harcèlement dénoncé selon l’attitude démontrée par la victime. J’aime qu’on offre des solutions qui permettent à la jeune personne victime de prendre elle-même action et de se responsabiliser. Par contre, je suis déçue que ces systèmes semblent s’adresser qu’à des jeunes de 13 ou 14 ans. Il va de soi que le harcèlement peut toucher des gens étant plus âgés, évoluant dans divers contextes. Je suis aussi déçue qu’il n’y ait pas une alerte écrite qui soit automatiquement envoyée aux parents ou aux proches de la victime (lesquels pourraient être enregistrés sur le profil de la victime). 
En conclusion, j’espère que ces actions seront améliorées dans le futur, mais il s’agit, selon moi, d’un très bon début pour le géant des sites de réseautage social!

samedi 14 juillet 2012

14. Monopoles, initiatives « open source » et énigmes!



En feuilletant les notes de cours, j’ai pris un intérêt particulier à relire les notions touchant aux logiciels à code source libre (Réf 1). Me rappelant aux principes d’ouverture, de partage, d’entraide et d’évolution en collaboration des produits, ce phénomène m’interpelle grandement! De plus, en tant qu’étudiante, il m’apparaît plus que censé de faire appel à des outils tel OpenOffice plutôt qu’à Microsoft Office, pour de simples raisons de coûts (Réf 2).

Dans ce même ordre d’idées, j’ai choisi d’utiliser cet avant dernier billet afin de partager à propos de ce sujet fort intéressant!

N’hésitez pas à me laisser des commentaires sur les liens partagés! J

  • Pour s’informer sur l’impact des initiatives « open source » sur le monde de l’informatique, voici un article très intéressant : http://news.cnet.com/8301-13505_3-10388408-16.html
  • Pour un bon film à propos des initiatives « open source » et des lois anti-trust : http://www.imdb.com/title/tt0218817/
  • Pour s’informer de façon continue sur l’évolution des actions de type « open source », notamment dans les domaines des affaires, de l'éducation, du gouvernement, de la santé, des lois et de la vie en général : http://opensource.com/


En conclusion, voici deux petites devinettes! Visitez les liens pour trouver les réponses! 
  1. Est-il vrai que Facebook a été créé de toute pièce en utilisant des logiciels de type libre et ouvert? (Réf 2)
  2. Les expressions anglophones « open source » et « freeware » sont des synonymes? (Réf 3)
  3. Est-il vrai de dire que l’offre logicielle d’initiative « open source » est très dynamique, offrant jusqu’à 100 nouveaux produits sur une base mensuelle? (Réf 3)



(Réf 1 : Section 7.3.2 des notes de cours

13. Le cyberespace et le monde du loisir



Alors que le Larousse français 2012 explique que le cyberespace est un « espace virtuel rassemblant la communauté des internautes et les ressources d'informations numériques accessibles à travers les réseaux d'ordinateurs » (Réf 1), le site Web « L’Internaute », le désigne précisément comme étant « le monde virtuel, dans lequel on se plonge lorsqu'on touche à un réseau informatique et surtout, Internet, le réseau des réseaux » (Réf 2).

La littérature scientifique, elle, suggère que l’expérience de la réalité virtuelle est basée sur des éléments tels que la navigation dans l’espace ainsi que la sensation d’être présent dans un endroit qui est différent que la place dans laquelle l’utilisateur est réellement. Cela est un élément très important du loisir (tel qu’expliqué dans le Billet 12). 

De plus, la littérature explique qu’il est connu que le cyberespace apporte un état d’esprit qui dépasse et va au-delà des expériences de loisir traditionnelles et du langage d’homogénéité. Ainsi, le cyberespace apporterait  un degré de nouveauté à la façon dont on construit l’expérience de loisir, de par sa simple nature.


Pour s’informer sur le futur du cyberespace, voici un site très intéressant : http://tremblinguterus.blogspot.ca/2011/01/future-of-cyberspace.html



12. L'impact de la venue du Web social sur le domaine d'étude du loisir



Voyons aujourd’hui comment la définition de base du loisir est devenue désuète et impertinente lorsque l’on parle du loisir électronique vécu sur les sites de réseautage social.

Le concept de loisir est défini selon les écrits de Kelly (Réf 1) par trois facteurs descriptifs, soit le temps, l’expérience et l’action. Ainsi, nous définissons le loisir comme une activité qui se déroule dans un temps secondaire qui est libéré de toute obligation (professionnelle, familiale et sociale). Il est également accompli de façon librement et volontairement motivée; il n’est aucunement obligé. Le loisir est une activité plaisante où l’on se concentre sur l’expérience vécue. Il peut rapporter des bénéfices immédiats à plusieurs niveaux, comme la détente, le repos, le divertissement, le développement de soi ainsi qu’une participation sociale plus large. Il peut être effectué seul ou avec d’autres gens dans un espace physique permettant le déroulement de l’activité choisie.

D’abord, reprenons la notion de temps secondaire libéré de toute obligation. L’on sait pertinemment que la participation sur des sites de réseautage social peut maintenant être aisément effectuée à partir de multiples outils, dont les téléphones intelligents. Cet outil étant mobile par définition, l’on peut donc avoir accès aux sites, moyennant un accès à Internet, en tout temps et quasiment en tout lieu. C’est ainsi que l’on peut aller flâner sur Twitter en s’occupant des enfants ou aller sur Facebook tout en travaillant. Clairement, il n’est plus vrai aujourd’hui de considérer que les loisirs se déroulent dans un temps qui est bien défini et qui est hors obligation.

Finalement, reprenons la notion que le loisir peut être effectué dans un espace physique permettant le déroulement de l’activité choisie. Lorsque l’on aborde le sujet du loisir électronique, vécu sur des sites de réseautage social ou non, l’on constate que l’importance de l’espace physique décline. En effet, bien que l’on doive se situer dans un endroit physique quelconque puisque l’on existe, la pratique de loisir, elle, se fait dans le cyberespace. Ainsi, le lieu devient, par définition, flou et intangible (voir Billet 13). Alors, que l’on soit dans le métro, à l’épicerie ou au parc, ce lieu physique n’influence pas particulièrement la pratique sur le cyberespace. Ce deuxième aspect de l;a définition de base du loisir devient donc partiellement erroné du fait des progrès technologiques et sociaux.

(Réf 1: Kelly, J.R., (1990) Leisure, Prentice-Hall, 440 pages.)

jeudi 12 juillet 2012

11. L'influence des idées véhiculées par les médias de masse : l’exemple de la pratique du « planking »



Selon Wikipédia (Réf 1), le « planking est une activité qui consiste à adopter une attitude aussi raide qu'une planche (d'où son nom) dans des endroits publics et à se faire photographier. La photo est ensuite diffusée par Internet via des réseaux sociaux. Les « plankeurs » rivalisent pour trouver l'endroit le plus insolite et original. ». 

Comme la définition le mentionne. La photo de l’individu en action doit ensuite être publiée via des réseaux sociaux. Ce partage obligé est à la base de la popularité internationale de la pratique cocasse. Bien que la pratique aurait été inventée par deux jeunes hommes Australiens en 1997, elle n’aurait conquis l’Angleterre qu’en 2009. Ici, à Trois-Rivières, elle a fait fureur précisément à la fin de l’été 2011. Ainsi, d’individu en individu, de réseau en réseau, les images ont voyagé jusqu’à créer un mouvement d’ampleur mondiale. Cela est un autre exemple, rigolo celui-ci, de la portée des réseaux sociaux!



Réf 2 : http://www.planking.me/
Photo 1: 

10. L’interaction entre plusieurs groupes sociaux sur Facebook en contexte de mobilisation étudiante à l’UQTR



À l’hiver 2012 s’est mis en place un mouvement d’origine étudiante en lien avec les décisions politiques au niveau de l’éducation par le gouvernement en place. Celles-ci ont suscité grogne et frustration chez certains étudiants et des actions ont été mises en places. Précisément à l’UQTR, la participation aux votes associatifs ont battu des records de participation et, pour la première fois de l’histoire de l’UQTR, une grève générale illimitée a été déclenchée. Ayant été à la fois spectatrice et actrice de ce mouvement à la petite échelle Trifluvienne, je me permets de faire le portrait des groupes sociaux, tels que définis dans la théorie du cours, afin de rendre celle-ci concrète. L’histoire démontrera également comment Facebook a pu servir, via le partage des groupes, d’outil de mobilisation.


Il existe divers genres de groupes sociaux, par exemple, « les communautés, les réseaux, les institutions et les équipes. » (Réf 1) 
L’on peut définir la communauté « comme un groupe social avec un ancrage local, géographique. Dans une communauté, les gens se côtoient quotidiennement, ils « vivent ensemble ». » (Réf 1). Dans l’exemple, la communauté pourrait être l’ensemble de la communauté étudiante de l’UQTR : une dizaine de milliers d’étudiants regroupés sous une même association représentative et qui se côtoient à chaque semaine sur le même campus, de près ou de loin. Cependant, il serait plus précis de dire que la communauté ici était en fait le rassemblement d’étudiants pour la grève générale illimitée ou contre la décision politique prise, qui se côtoyaient à chaque jour de grève, sur le campus universitaires ou dans les divers groupes créés sur Facebook.

L’on sait que « le réseau se construit par des contacts individuels. En ce sens, le réseau se construit depuis le bas vers le haut : des liens dyadiques (entre paires d’individus) en viennent à créer une structure plus vaste » (Réf 1). Ainsi, le réseau serait l’ensemble de gens aux limites non définies créé par le regroupement des amis des amis des étudiants faisant partis des groupes.  Les amis des amis des étudiants, en se réseautant, on permit d’agrandir les groupes et ont amené eau au moulin en termes de quantité d’information partagée.

Un autre genre de groupe est l’institution. Celle-ci peut être définie par « un groupe social stable, généralement hiérarchisé, qui se maintient grâce à une organisation formelle » (Réf 1). L’institution, ici, pourrait être l’université, mais il est plus cohérent de dire qu’elle serait, en fait, l’Association générale des étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Celle-ci était le point d’ancrage de tous les comités créés de façon ad hoc suite au vote de grève générale illimitée.

Le dernier genre de groupe social mentionné est une équipe « conçue comme un groupe social orienté vers un but commun. » (Réf 1). Ici, mentionnons que les équipes pourrait être tous les comités formés ici et là, de façon physique ou virtuelle, et ayant un but spécifique à atteindre (mobilisation, information, sensibilisation, logistique, etc.).

Dans cet exemple concret, on a pu clairement apercevoir comment les outils du Web social peuvent influencer la sphère publique en donnant une voix à une minorité ou en laissant de propager haut et fort un message que plusieurs mentionnaient à faible voix : 
« Le partage de ce jugement entre des blogueurs qui se croyaient minoritaires donne de l’assurance aux gens pour s’opposer aux lectures officielles, notamment les institutions légitimes, les médias de masse ou même les spécialistes établis dans leur sphère d’activité. Ce processus n’aurait jamais pu fonctionner auparavant. Il fallait un système où l’information circule librement, à moindre coût, ainsi que le mécanisme des hyperliens via les moteurs de recherche pour faire émerger l’information. » (Réf 2).


Effectivement, les médias sociaux ont permis aux groupes revendicateurs de se faire entendre, de montrer qu’ils étaient en fait nombreux et ont créé par le fait même un engouement face à la cause. Un autre aspect intéressant de ces outils est qu’ils ont permis aux militants qui ne pouvaient être présents aux activités de manifestation de quand même participer au moussage, au maintien et à l’évolution du mouvement de derrière leur écran. Le partage constant d’informations de multiples sources a permis, comme lors de certaines autres crises politiques ailleurs dans le monde, de s’assurer que l’information non manipulée par les médias, par exemple, puisse être connue.



(Réf 1: Section 6.2.2 des notes de cours
Réf 2 : Section 4.5.1 des notes de cours)

9. Description de Facebook, réseau social par excellence!



Si c’est par le nombre élevé de participants que l’on confirme l’effervescence des réseaux sociaux, mentionnons alors qu’une étude (Pew Internet and American Life Project) illustre que 65% des usagers adultes d’Internet utilisent un site de réseautage social. Précisément, au Québec, on mentionne que c’est 42% des Québécois adultes qui visitent des sites de réseautage social (Réf 1). Cela démontre bien que les réseaux sociaux sont, au même titre que l’étiquetage et le bookmarking, la rédaction de cyber carnets et de blogues, des aspects prenants du Web social.

L’outil qu’est Facebook propose quelques applications de base propres à la nature d’un réseau social en ligne : la création d’un profil complet incluant l’affichage de photos, d’intérêts généraux et spécifiques ainsi que de données personnelles, le partage de nouvelles sur le babillard, la rédaction d’articles, de blogues et de micro blogues, la création et le partage d’albums photos, de liens et de vidéos, la messagerie instantanée, la possibilité de suivre les inscriptions au babillard des amis tel un fil RSS ainsi que de cliquer « J’aime » sur les publications des autres usagers. Facebook offre également la possibilité de se présenter sous le couvert de noms d’utilisateurs fantaisistes ou non. Le réseau propose en plus divers niveaux de privatisation de l’information partagée, selon les préférences des utilisateurs. De plus, on peut afficher les amis avec qui nous sommes ainsi que les endroits où nous nous trouvons lors d’activités de loisir, par exemple.

Bien sûr, cela exclut toutes les applications créées en périphérie, mobiles ou non, par des individus ou des entreprises. Certaines permettent d’ajouter à Facebook des saveurs informatives, artistiques, musicales, etc. Elles ajoutent aux capacités et à l’originalité de Facebook en offrant beaucoup plus qu’une simple plateforme de communication. À preuve, on retrouve de nombreux jeux ainsi que des applications pour se divertir!



8. Propagation virale ou qui a dit que le partage de liens cocasses ne rend pas célèbre?



« L’une des particularités des outils du web social est cette facilité déconcertante avec laquelle on peut envoyer de l’information. Il est très facile de rediffuser un lien avec un système de signets sociaux ou avec un microblogue. La conséquence première en est l’apparition de phénomènes de « foule virtuelle », où un document, une page, une vidéo, une photo sont partagés ou vus des millions de fois. C’est ce type de réplication galopante qui a permis au web social d’être considéré sérieusement. » (Réf 1).

Alors que l’on sait que le partage de liens sur Internet est l’une des caractéristiques du Web social, la propagation virale de ces mêmes liens est l’une de ses conséquences!

Que ça soit sur Youtube, Facebook ou via une chaîne de courriels, qui n’a pas eu accès malgré lui à un clip vidéo d’adultes pris dans des situations rigolotes ou, pire, d’animaux mignons?

En effet, le phénomène de propagation virale de milliers de vidéos de chats coquins semble avoir pris de l’ampleur au sein du Web dans les dernières années puisque se tiendra pour la première fois en août le « Internet Cat Video Film Festival »! L’évènement aura lieu au réputé Walk Art Center à Minneapolis, lequel est un musée d’art contemporain (Réf 2).

Qui aurait cru que cet « art contemporain de salon » aurait un jour son festival international? Cela démontre bien tout le pouvoir et toutes les possibilités que recèle le Web social!


(Réf 1: Section 4.2.2 des notes de cours 
 Réf 2:
http://www.wired.com/underwire/2012/07/internet-cat-video-festival-announced/)

7. L'évolution d'’Internet au Web Social


Le World Wide Web (WWW) ou la Toile, comme on l’appelle au Québec, est un système né en 1971 qui permet aux utilisateurs d’Internet de visiter des pages accessibles sur des sites à l’aide d’un navigateur. Malgré que le fait que le Web ne soit qu’une des multiples applications d’Internet, c’est son apparition qui a popularisé Internet. L’Enquête canadienne sur l’utilisation d’Internet faite par Statistique Canada révèle qu’en 2009, 80 % des Canadiens âgés de 16 ans et plus, soit 21,7 millions de personnes, utilisaient Internet à des fins (Réf 1).

Lorsque Tim Berners-Lee a mis le World Wide Web en place, il a du coup créé le premier navigateur et éditeur Web. Son but lors de cette création était de mettre en place un média collaboratif  au sein duquel les utilisateurs pourraient se consulter et collaborer afin de créer de l’information. Au fil de plusieurs décennies, cet outil s’est toutefois transformé en média de diffusion d’information à large échelle plutôt qu’en média collaboratif (Réf 2).

C’est au début du 21ième siècle que le Web a poursuivi son expansion avec la venue du Web 2.0. Cette expression rappelle simplement la transformation de l’utilisation du Web en un outil de transmission d’informations par les usagers. En effet, ceux-ci deviennent l’élément central du réseau. Au sein du Web social, ils sont invités à participer, à créer, à partager et bonifier du contenu tout en se mettant en valeur sur les multiples plateformes de réseautage social. En effet, dès 2003, des applications de réseautage social comme Myspace (2003) et Facebook (2004) naissent. Quelques années plus tard, d’autres applications comme Wikipédia (2005), YouTube (2005) et Twitter (2006) viennent appuyer la tendance internationale non prévue de transmission de contenu informatif produit par les utilisateurs. Bien que l’aspect de partage d’intérêts et de communauté prévalait déjà dès le début d’Internet, c’est l’adoption de ces plateformes par les utilisateurs et les médias qui lui a donné autant d’ampleur depuis les cinq dernières années et qui ont transformé le Web social en média de masse. 



Réf 2:  Tim Berners-Lee, Mark Fischetti, Weaving the Web: the past, present and future of the World Wide Web by its inventor, Londres, Texere,2000 [détail de l’édition] p. 62)

6. Le réseau social Facebook et notre santé mentale



Comme toute pratique de loisir, il existe certains bénéfices liés à l’utilisation du loisir électronique sur Internet selon Heo, Kim & Won (2011).

Précisément, des bénéfices psychologiques, telle une meilleure estime de soi, peuvent être observés chez les participants sur Facebook. La navigation sur des sites, la participation à des forums de discussions ou le réseautage possible via diverses applications, comme Facebook, sont autant de façon d’apprendre et de se rendre utile. Évidemment, l’implication active dans la rédaction de billets de blogues ou de cybercarnets,  la participation à des « social games » ou à un réseau social tel Facebook sont autant d’opportunités de renforcir les liens avec son réseau social que d’en créer des nouveaux. En ce qui concerne la relaxation, la participation à des jeux en ligne peut effectivement engendrer des bénéfices psychophysiologiques en réduisant le niveau de stress de l’individu.

De plus, une récente étude démontre que le temps passé sur Facebook ne mène pas nécessairement les pratiquants à la dépression. Il semble que cette étude soit pionnière dans son domaine en offrant pour la première fois des preuves tangibles entre la pratique sur les réseaux sociaux en ligne et la possibilité de vivre une dépression.

Et heureusement pour nous! J 

5. Propagation virale de certains contenus : Partie 2 : une réflexion individuelle


Personnellement, bien que je sois en faveur du et sois contre la censure infligée par certains gouvernements, comme ceux de certains pays d’Asie, j’ai le souhait utopiste que chaque Internaute qui partage une pièce d’information troublante prenne tous les moyens possibles pour s’assurer que les gens qui la visionneront auront dûment choisi de le faire. Je suis d’avis que l’information doit être « clairement étiquetée ». Faute d’empêcher la transmission de certaines données, cela pourrait contribuer à en ralentir la transmission.

Une inquiétude subsiste au niveau du respect des victimes et de leurs proches, dans les cas ci-haut mentionnés. Peu importe l’opinion que l’on a du contexte de l’action démontrée, il ne faut jamais oublier l’impact que ce partage planétaire peut avoir sur les membres survivants de cette personne. Quelque part sur le Web intemporel, une parcelle d’information sera toujours là pour leur rappeler un moment douloureux.


J’invite tous et toutes à réfléchir à deux points. D’abord, tout ce qui est publié sur Internet y reste inscrit pour une durée indéterminée, voire pour toujours. De plus, tout ce que l’on publie sur Internet devient, d’une façon ou d’une autre, hors de notre contrôle. Nous ne pouvons pas parfaitement et entièrement contrôler qui a accès aux données que l’on partage ici et là, ni ce qui en sera fait. 

C’est pour ces deux raisons que je suis convaincue que chaque partage sur Internet doit faire, en amont,  l’objet d’une sérieuse réflexion.


4. Propagation virale de certains contenus : Partie 1 - une réflexion sociétale


Que l’on parle du clip vidéo montrant la mise à mort de Monsieur Saddam Hussein, les pratiques de tortures en Afghanistan ou le démembrement de Monsieur Jun Lin, Internet recèle une catégorie d’informations très perturbantes à laquelle nous n’aurions pu avoir accès auparavant. Effectivement, auparavant, la censure et le décorum des médias parlés, filmés ou écrits n’auraient pas permis la transmission de telle information pouvant troubler l’audience.

Dorénavant, des objets sociaux (Réf 1) dont la nature est troublante et défie parfois les limites de la légalité et souvent les limites de la morale deviennent des sujets à débat entre les individus. L’internaute qui souhaite avoir accès à cette catégorie d’information peut la chercher et, avec persévérance, la trouver. Il peut, s’il le veut, la partager à sa guise sur un outil ou un autre du Net. Est-ce que le partage ouvert et gratuit de toute information est si souhaitable? Est-ce que tous les pays devraient se doter d’une structure de gestion de l’information partagée, via divers logiciels ou via les fournisseurs de services? Est-ce que cela ne serait pas empêcher le libre cours de la liberté d’expression? Devrait-on empêcher le partage de certains types d’informations? Si oui, à quel niveau devrait-on réglementer cette pratique?



(Réf 1: Section 5.2 des notes de cours)

3. Les microblogues et l’ère du temps




Tel que discuté précédemment, je suis d’avis que la popularité de la pratique sur les blogues ont grandement influencé les fonctions qui sont maintenant présentes sur Facebook, telle celle permettant de partager des « Articles ». Au niveau du partage de microblogues, je crois que ce sont les temps sociaux qui ont amené sa mise en place et sa popularité.

Voyons d’abord quelques définitions offertes par le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française (Réf 1). Le microblogue est défini tel un « blogue qui permet de communiquer en temps réel au moyen de messages courts, de 140 à 200 caractères maximum, par l'intermédiaire du Web, de la messagerie instantanée, ou à partir d'un téléphone mobile, par messagerie texte ou par courriel, afin de partager de l'information ou son activité au quotidien avec ses proches ou une communauté d'internautes, privée ou publique. ».

Ainsi, convenons que le partages de microblogues peut s’effectuer autant sur un outil comme Twitter (qui fixe le maximum de caractères par publication au nombre de 140) que sur un outil comme Facebook (qui fixe le maximum de caractères par publication au nombre de 400). Ainsi, un Internaute pourrait partager le même microblogue sur Facebook et sur Twitter, pour autant que cela soit fait de façon quotidienne.


Revenons maintenant à la notion des temps sociaux. Le chercheur scientifique Gilles Pronovost a longtemps fait l’étude des temps sociaux en lien avec les pratiques de loisir (Réf 2).

À ce sujet, la vitesse folle à laquelle on subit ou choisit de vivre notre vie est facile à voir autour de chacun de nous. Elle est également brillement dénoncée dans l’ouvrage de Monsieur Honoré (Réf 3). 

Les divers temps influencent le déroulement de chacune de nos journées : le temps professionnel, le temps d’obligations (p. ex. : tâches ménagères, manger, etc.), le temps familial (p. ex. : soins dédiés aux enfants), le temps de sociabilité sans oublier le temps personnel!. Bien sûr, toute méthode qui nous aide à sauver du temps dans l’une ou l’autre de nos tâches est la bienvenue!



À mon avis, la pratique de microblogue est une pratique bien de son temps! Elle permet, en quelques mots, d’énoncer une idée ou une opinion, d’inviter à la discussion ou d’informer les lecteurs. Rapide à lire, il est possible d’en lire davantage! Rapidement lus, rapidement réfléchis, rapidement consommés.


Combien d’entre nous sommes outrés lorsqu’il faut lire un long texte afin de s’informer sur une notion ou apprendre à utiliser un appareil? 


Là où le temps est de l’argent, la patience n’est plus d’or. Vrai?