samedi 21 juillet 2012
dimanche 15 juillet 2012
15. Réplique : Facebook et le harcèlement
Ce dernier billet de
blogue est, en fait, une réplique à un billet rédigé par le blogueur Justin
Lafferty, le 13 juillet 2012, à 17h25. Son billet est intitulé « Facebook Adds Controls To Curb Cyberbullying
». Il écrit sur le blogue nommé « AllFacebook-The unofficial Facebook Blog » que
je suis déjà depuis le tout début du cours.
Voici le lien pour accéder
au billet : http://allfacebook.com/cyberbullying-controls_b94495
Lafferty explique que le réseau Facebook a
finalement accepté d’effectuer des actions pour contrer le harcèlement sur le
cyberespace. Il mentionne que le changement le plus important s’adresse aux
jeunes de 13 et 14 ans, en lui offrant 3 types de supports différents selon l’attitude
du jeune face au problème de harcèlement vécu.
Ma réaction à ce blogue,
bien que l’auteur ne mentionne pas ses propres opinions, est divisée. En effet,
d’un côté, je suis absolument ravie que des systèmes soient mis en place par l’initiative
des administrateurs de Facebook. De plus, ces systèmes semblent être
intelligents et vont gérer les problèmes de harcèlement dénoncé selon l’attitude
démontrée par la victime. J’aime qu’on offre des solutions qui permettent à la
jeune personne victime de prendre elle-même action et de se responsabiliser.
Par contre, je suis déçue que ces systèmes semblent s’adresser qu’à des jeunes
de 13 ou 14 ans. Il va de soi que le harcèlement peut toucher des gens étant
plus âgés, évoluant dans divers contextes. Je suis aussi déçue qu’il n’y ait
pas une alerte écrite qui soit automatiquement envoyée aux parents ou aux
proches de la victime (lesquels pourraient être enregistrés sur le profil de la
victime).
En conclusion, j’espère que ces actions seront améliorées dans le futur, mais il s’agit,
selon moi, d’un très bon début pour le géant des sites de réseautage social!
samedi 14 juillet 2012
14. Monopoles, initiatives « open source » et énigmes!
En feuilletant les notes
de cours, j’ai pris un intérêt particulier à relire les notions touchant aux
logiciels à code source libre (Réf 1). Me rappelant aux principes d’ouverture,
de partage, d’entraide et d’évolution en collaboration des produits, ce
phénomène m’interpelle grandement! De plus, en tant qu’étudiante, il m’apparaît
plus que censé de faire appel à des outils tel OpenOffice plutôt qu’à Microsoft
Office, pour de simples raisons de coûts (Réf 2).
Dans ce même ordre d’idées, j’ai choisi d’utiliser cet avant dernier billet afin de partager à propos de ce sujet fort intéressant!
N’hésitez pas à me laisser des commentaires sur les liens partagés! J
- Pour s’informer sur l’impact des initiatives « open source » sur le monde de l’informatique, voici un article très intéressant : http://news.cnet.com/8301-13505_3-10388408-16.html
- Pour un bon film à propos des initiatives « open source » et des lois anti-trust : http://www.imdb.com/title/tt0218817/
- Pour s’informer de façon continue sur l’évolution des actions de type « open source », notamment dans les domaines des affaires, de l'éducation, du gouvernement, de la santé, des lois et de la vie en général : http://opensource.com/
En conclusion, voici deux petites
devinettes! Visitez les liens pour trouver les réponses!
- Est-il vrai que Facebook a été créé de toute pièce en utilisant des logiciels de type libre et ouvert? (Réf 2)
- Les expressions anglophones « open source » et « freeware » sont des synonymes? (Réf 3)
- Est-il vrai de dire que l’offre logicielle d’initiative « open source » est très dynamique, offrant jusqu’à 100 nouveaux produits sur une base mensuelle? (Réf 3)
(Réf
1 : Section 7.3.2 des notes de cours
Réf
2 : http://www.openoffice.org/fr/
13. Le cyberespace et le monde du loisir
Alors
que le Larousse français 2012 explique que le cyberespace est un « espace virtuel rassemblant la communauté des
internautes et les ressources d'informations numériques accessibles à travers
les réseaux d'ordinateurs » (Réf 1),
le site Web « L’Internaute », le désigne précisément comme étant « le monde virtuel, dans lequel on se plonge lorsqu'on touche à un
réseau informatique et surtout,
Internet, le réseau des réseaux »
(Réf 2).
La
littérature scientifique, elle, suggère que l’expérience de la réalité
virtuelle est basée sur des éléments tels que la navigation dans l’espace ainsi
que la sensation d’être présent dans un endroit qui est différent que la place
dans laquelle l’utilisateur est réellement. Cela est un élément très important
du loisir (tel qu’expliqué dans le Billet 12).
De plus, la littérature explique qu’il
est connu que le cyberespace apporte un état d’esprit qui dépasse et va au-delà
des expériences de loisir traditionnelles et du langage d’homogénéité. Ainsi, le
cyberespace apporterait un degré de
nouveauté à la façon dont on construit l’expérience de loisir, de par sa simple
nature.
Pour
s’informer sur le futur du cyberespace, voici un site très intéressant : http://tremblinguterus.blogspot.ca/2011/01/future-of-cyberspace.html
12. L'impact de la venue du Web social sur le domaine d'étude du loisir
Voyons
aujourd’hui comment la définition de base du loisir est devenue désuète et
impertinente lorsque l’on parle du loisir électronique vécu sur les sites de
réseautage social.
Le concept
de loisir est défini selon les écrits de Kelly (Réf 1) par trois facteurs
descriptifs, soit le temps, l’expérience et l’action. Ainsi, nous définissons le
loisir comme une activité qui se déroule dans un temps secondaire qui est
libéré de toute obligation (professionnelle,
familiale et sociale). Il est également accompli de façon librement et
volontairement motivée; il n’est aucunement obligé. Le loisir est une activité
plaisante où l’on se concentre sur l’expérience vécue. Il peut rapporter des
bénéfices immédiats à plusieurs niveaux, comme la détente, le repos, le
divertissement, le développement de soi ainsi qu’une participation sociale plus
large. Il peut être effectué seul ou avec d’autres gens dans un espace physique
permettant le déroulement de l’activité choisie.
D’abord,
reprenons la notion de temps secondaire libéré de toute obligation. L’on sait
pertinemment que la participation sur des sites de réseautage social peut
maintenant être aisément effectuée à partir de multiples outils, dont les
téléphones intelligents. Cet outil étant mobile par définition, l’on peut donc
avoir accès aux sites, moyennant un accès à Internet, en tout temps et
quasiment en tout lieu. C’est ainsi que l’on peut aller flâner sur Twitter en s’occupant
des enfants ou aller sur Facebook tout en travaillant. Clairement, il n’est
plus vrai aujourd’hui de considérer que les loisirs se déroulent dans un temps qui
est bien défini et qui est hors obligation.
Finalement,
reprenons la notion que le loisir peut être effectué dans un espace physique
permettant le déroulement de l’activité choisie. Lorsque l’on aborde le sujet
du loisir électronique, vécu sur des sites de réseautage social ou non, l’on
constate que l’importance de l’espace physique décline. En effet, bien que l’on
doive se situer dans un endroit physique quelconque puisque l’on existe, la
pratique de loisir, elle, se fait dans le cyberespace. Ainsi, le lieu devient,
par définition, flou et intangible (voir Billet 13). Alors, que l’on soit dans
le métro, à l’épicerie ou au parc, ce lieu physique n’influence pas
particulièrement la pratique sur le cyberespace. Ce deuxième aspect de l;a
définition de base du loisir devient donc partiellement erroné du fait des progrès
technologiques et sociaux.
(Réf 1: Kelly, J.R., (1990) Leisure, Prentice-Hall,
440 pages.)
jeudi 12 juillet 2012
11. L'influence des idées véhiculées par les médias de masse : l’exemple de la pratique du « planking »

Comme
la définition le mentionne. La photo de l’individu en action doit ensuite être
publiée via des réseaux sociaux. Ce partage obligé est à la base de la
popularité internationale de la pratique cocasse. Bien que la pratique aurait
été inventée par deux jeunes hommes Australiens en 1997, elle n’aurait conquis l’Angleterre
qu’en 2009. Ici, à Trois-Rivières, elle a fait fureur précisément à la fin de l’été
2011. Ainsi, d’individu en individu, de réseau en réseau, les images ont voyagé
jusqu’à créer un mouvement d’ampleur mondiale. Cela est un autre exemple,
rigolo celui-ci, de la portée des réseaux sociaux!
Réf 2 :
http://www.planking.me/
Photo 1:
Photo 1:
10. L’interaction entre plusieurs groupes sociaux sur Facebook en contexte de mobilisation étudiante à l’UQTR
À l’hiver 2012 s’est mis
en place un mouvement d’origine étudiante en lien avec les décisions politiques
au niveau de l’éducation par le gouvernement en place. Celles-ci ont suscité
grogne et frustration chez certains étudiants et des actions ont été mises en
places. Précisément à l’UQTR, la participation aux votes associatifs ont battu
des records de participation et, pour la première fois de l’histoire de l’UQTR,
une grève générale illimitée a été déclenchée. Ayant été à la fois spectatrice
et actrice de ce mouvement à la petite échelle Trifluvienne, je me permets de
faire le portrait des groupes sociaux, tels que définis dans la théorie du
cours, afin de rendre celle-ci concrète. L’histoire démontrera également
comment Facebook a pu servir, via le partage des groupes, d’outil de
mobilisation.
Il existe divers genres de groupes sociaux,
par exemple, « les communautés, les réseaux, les institutions et les équipes. »
(Réf 1)
L’on peut définir la communauté « comme un
groupe social avec un ancrage local, géographique. Dans une communauté, les
gens se côtoient quotidiennement, ils « vivent ensemble ». » (Réf 1). Dans l’exemple,
la communauté pourrait être l’ensemble de la communauté étudiante de l’UQTR :
une dizaine de milliers d’étudiants regroupés sous une même association
représentative et qui se côtoient à chaque semaine sur le même campus, de près
ou de loin. Cependant, il serait plus précis de dire que la communauté ici
était en fait le rassemblement d’étudiants pour la grève générale illimitée ou
contre la décision politique prise, qui se côtoyaient à chaque jour de grève,
sur le campus universitaires ou dans les divers groupes créés sur Facebook.
L’on sait que « le réseau se construit par des
contacts individuels. En ce sens, le réseau se construit depuis le bas vers le
haut : des liens dyadiques (entre paires d’individus) en viennent à créer
une structure plus vaste » (Réf 1). Ainsi, le réseau serait l’ensemble de gens aux
limites non définies créé par le regroupement des amis des amis des étudiants
faisant partis des groupes. Les amis des
amis des étudiants, en se réseautant, on permit d’agrandir les groupes et ont
amené eau au moulin en termes de quantité d’information partagée.
Un autre genre de groupe est l’institution. Celle-ci
peut être définie par « un groupe social stable, généralement
hiérarchisé, qui se maintient grâce à une organisation formelle » (Réf 1). L’institution,
ici, pourrait être l’université, mais il est plus cohérent de dire qu’elle
serait, en fait, l’Association générale des étudiants de l’Université du Québec
à Trois-Rivières. Celle-ci était le point d’ancrage de tous les comités créés
de façon ad hoc suite au vote de
grève générale illimitée.
Le dernier genre de groupe social mentionné
est une équipe « conçue comme un groupe
social orienté vers un but commun. » (Réf 1). Ici, mentionnons que les équipes pourrait être tous les comités formés
ici et là, de façon physique ou virtuelle, et ayant un but spécifique à
atteindre (mobilisation, information, sensibilisation, logistique, etc.).
Dans cet exemple concret,
on a pu clairement apercevoir comment les outils du Web social peuvent
influencer la sphère publique en donnant une voix à une minorité ou en laissant
de propager haut et fort un message que plusieurs mentionnaient à faible voix :
« Le partage de ce
jugement entre des blogueurs qui se croyaient minoritaires donne de l’assurance
aux gens pour s’opposer aux lectures officielles, notamment les institutions
légitimes, les médias de masse ou même les spécialistes établis dans leur
sphère d’activité. Ce processus n’aurait jamais pu fonctionner auparavant. Il
fallait un système où l’information circule librement, à moindre coût, ainsi
que le mécanisme des hyperliens via les moteurs de recherche pour faire émerger
l’information. » (Réf 2).
Effectivement, les médias sociaux ont permis aux groupes revendicateurs de se faire entendre, de montrer qu’ils étaient en fait nombreux et ont créé par le fait même un engouement face à la cause. Un autre aspect intéressant de ces outils est qu’ils ont permis aux militants qui ne pouvaient être présents aux activités de manifestation de quand même participer au moussage, au maintien et à l’évolution du mouvement de derrière leur écran. Le partage constant d’informations de multiples sources a permis, comme lors de certaines autres crises politiques ailleurs dans le monde, de s’assurer que l’information non manipulée par les médias, par exemple, puisse être connue.
(Réf 1: Section 6.2.2 des notes de cours
Réf 2 : Section 4.5.1 des notes de cours)
9. Description de Facebook, réseau social par excellence!
Si c’est par
le nombre élevé de participants que l’on confirme l’effervescence des réseaux
sociaux, mentionnons alors qu’une étude (Pew Internet and American Life Project)
illustre que 65% des usagers adultes d’Internet utilisent un site de réseautage
social. Précisément, au Québec, on mentionne que
c’est 42% des Québécois adultes qui visitent des sites de réseautage social (Réf 1). Cela démontre bien que les réseaux sociaux sont,
au même titre que l’étiquetage et le bookmarking, la rédaction de cyber carnets
et de blogues, des aspects prenants du Web social.
L’outil
qu’est Facebook propose quelques applications de base propres à la nature d’un
réseau social en ligne : la création d’un profil complet incluant
l’affichage de photos, d’intérêts généraux et spécifiques ainsi que de données
personnelles, le partage de nouvelles sur le babillard, la rédaction d’articles,
de blogues et de micro blogues, la création et le partage d’albums photos, de liens
et de vidéos, la messagerie instantanée, la possibilité de suivre les
inscriptions au babillard des amis tel un fil RSS ainsi que de cliquer « J’aime
» sur les publications des autres usagers. Facebook offre également la
possibilité de se présenter sous le couvert de noms d’utilisateurs fantaisistes
ou non. Le réseau propose en plus divers niveaux de privatisation de
l’information partagée, selon les préférences des utilisateurs. De plus, on
peut afficher les amis avec qui nous sommes ainsi que les endroits où nous nous
trouvons lors d’activités de loisir, par exemple.
Bien
sûr, cela exclut toutes les applications créées en périphérie, mobiles ou non,
par des individus ou des entreprises. Certaines permettent d’ajouter à Facebook
des saveurs informatives, artistiques, musicales, etc. Elles ajoutent aux
capacités et à l’originalité de Facebook en offrant beaucoup plus qu’une simple
plateforme de communication. À preuve, on retrouve de nombreux jeux ainsi que
des applications pour se divertir!
8. Propagation virale ou qui a dit que le partage de liens cocasses ne rend pas célèbre?
« L’une des particularités des outils du web
social est cette facilité déconcertante avec laquelle on peut envoyer de
l’information. Il est très facile de rediffuser un lien avec un système de
signets sociaux ou avec un microblogue. La conséquence première en est
l’apparition de phénomènes de « foule virtuelle », où un document,
une page, une vidéo, une photo sont partagés ou vus des millions de fois. C’est
ce type de réplication galopante qui a permis au web social d’être considéré
sérieusement. » (Réf 1).
Alors
que l’on sait que le partage de liens sur Internet est l’une des
caractéristiques du Web social, la propagation virale de ces mêmes liens est l’une
de ses conséquences!
Que ça
soit sur Youtube, Facebook ou via une chaîne de courriels, qui n’a pas eu accès
malgré lui à un clip vidéo d’adultes pris dans des situations rigolotes ou,
pire, d’animaux mignons?
En
effet, le phénomène de propagation virale de milliers de vidéos de chats
coquins semble avoir pris de l’ampleur au sein du Web dans les dernières années
puisque se tiendra pour la première fois en août le « Internet Cat Video Film
Festival »! L’évènement aura lieu au réputé Walk Art Center à Minneapolis,
lequel est un musée d’art contemporain (Réf 2).
Qui
aurait cru que cet « art contemporain de salon » aurait un jour son festival
international? Cela démontre bien tout le pouvoir et toutes les possibilités
que recèle le Web social!
(Réf 1: Section 4.2.2 des notes de cours
Réf 2: http://www.wired.com/underwire/2012/07/internet-cat-video-festival-announced/)
Réf 2: http://www.wired.com/underwire/2012/07/internet-cat-video-festival-announced/)
7. L'évolution d'’Internet au Web Social
Le
World Wide Web (WWW) ou la Toile, comme on l’appelle au Québec, est un système
né en 1971 qui permet aux utilisateurs d’Internet de visiter des pages
accessibles sur des sites à l’aide d’un navigateur. Malgré que le fait que le
Web ne soit qu’une des multiples applications d’Internet, c’est son apparition
qui a popularisé Internet. L’Enquête canadienne sur l’utilisation d’Internet
faite par Statistique Canada révèle qu’en 2009, 80 % des Canadiens âgés de 16
ans et plus, soit 21,7 millions de personnes, utilisaient Internet à des fins (Réf 1).
Lorsque
Tim Berners-Lee a mis le World Wide Web en place, il a du coup créé le premier
navigateur et éditeur Web. Son but lors de cette création était de mettre en
place un média collaboratif au sein
duquel les utilisateurs pourraient se consulter et collaborer afin de créer de
l’information. Au fil de plusieurs décennies, cet outil s’est toutefois
transformé en média de diffusion d’information à large échelle plutôt qu’en média
collaboratif (Réf 2).
C’est
au début du 21ième siècle que le Web a poursuivi son expansion avec
la venue du Web 2.0. Cette expression rappelle simplement la transformation de
l’utilisation du Web en un outil de transmission d’informations par les usagers.
En effet, ceux-ci deviennent l’élément central du réseau. Au sein du Web
social, ils sont invités à participer, à créer, à partager et bonifier du
contenu tout en se mettant en valeur sur les multiples plateformes de
réseautage social. En effet, dès 2003, des applications de réseautage social
comme Myspace (2003) et Facebook (2004) naissent. Quelques années plus tard,
d’autres applications comme Wikipédia (2005), YouTube (2005) et Twitter (2006)
viennent appuyer la tendance internationale non prévue de transmission de
contenu informatif produit par les utilisateurs. Bien que l’aspect de partage
d’intérêts et de communauté prévalait déjà dès le début d’Internet, c’est
l’adoption de ces plateformes par les utilisateurs et les médias qui lui a
donné autant d’ampleur depuis les cinq dernières années et qui ont transformé
le Web social en média de masse.
Réf 2: Tim Berners-Lee, Mark Fischetti, Weaving the Web: the past, present and future of the World Wide Web by its inventor, Londres, Texere,2000 [détail de l’édition] p. 62)
6. Le réseau social Facebook et notre santé mentale
Comme toute pratique de loisir, il existe certains
bénéfices liés à l’utilisation du loisir électronique sur Internet selon Heo,
Kim & Won (2011).
Précisément, des bénéfices psychologiques, telle
une meilleure estime de soi, peuvent être observés chez les participants sur
Facebook. La navigation sur des sites, la participation à des forums de discussions
ou le réseautage possible via diverses applications, comme Facebook, sont
autant de façon d’apprendre et de se rendre utile. Évidemment, l’implication
active dans la rédaction de billets de blogues ou de cybercarnets, la participation à des « social games » ou à
un réseau social tel Facebook sont autant d’opportunités de renforcir les liens
avec son réseau social que d’en créer des nouveaux. En ce qui concerne la
relaxation, la participation à des jeux en ligne peut effectivement engendrer
des bénéfices psychophysiologiques en réduisant le niveau de stress de
l’individu.
De plus, une récente étude démontre que le temps
passé sur Facebook ne mène pas nécessairement les pratiquants à la dépression.
Il semble que cette étude soit pionnière dans son domaine en offrant pour la
première fois des preuves tangibles entre la pratique sur les réseaux sociaux
en ligne et la possibilité de vivre une dépression.
Et heureusement pour nous! J
5. Propagation virale de certains contenus : Partie 2 : une réflexion individuelle
Personnellement, bien que je sois en faveur du et sois contre la
censure infligée par certains gouvernements, comme ceux de certains pays d’Asie,
j’ai le souhait utopiste que chaque Internaute qui partage une pièce d’information
troublante prenne tous les moyens possibles pour s’assurer que les gens qui la
visionneront auront dûment choisi de le faire. Je suis d’avis que l’information
doit être « clairement étiquetée ». Faute d’empêcher la transmission de
certaines données, cela pourrait contribuer à en ralentir la transmission.
Une inquiétude subsiste au niveau du respect des victimes et de
leurs proches, dans les cas ci-haut mentionnés. Peu importe l’opinion que l’on
a du contexte de l’action démontrée, il ne faut jamais oublier l’impact que ce
partage planétaire peut avoir sur les membres survivants de cette personne.
Quelque part sur le Web intemporel, une parcelle d’information sera toujours là
pour leur rappeler un moment douloureux.
J’invite tous et toutes à réfléchir à deux points. D’abord, tout ce qui est publié sur Internet y reste inscrit pour une durée indéterminée, voire pour toujours. De plus, tout ce que l’on publie sur Internet devient, d’une façon ou d’une autre, hors de notre contrôle. Nous ne pouvons pas parfaitement et entièrement contrôler qui a accès aux données que l’on partage ici et là, ni ce qui en sera fait.
C’est pour ces deux raisons que je suis convaincue que chaque partage sur Internet doit faire, en amont, l’objet d’une sérieuse réflexion.
4. Propagation virale de certains contenus : Partie 1 - une réflexion sociétale
Que l’on parle du clip vidéo montrant la mise à mort de Monsieur
Saddam Hussein, les pratiques de tortures en Afghanistan ou le démembrement de
Monsieur Jun Lin, Internet recèle une catégorie d’informations très
perturbantes à laquelle nous n’aurions pu avoir accès auparavant.
Effectivement, auparavant, la censure et le décorum des médias parlés, filmés
ou écrits n’auraient pas permis la transmission de telle information pouvant
troubler l’audience.
Dorénavant, des objets sociaux (Réf 1) dont la nature est troublante et défie parfois les limites de la légalité et souvent les limites de la morale deviennent des sujets à débat entre les individus. L’internaute qui souhaite avoir accès à cette
catégorie d’information peut la chercher et, avec persévérance, la trouver. Il
peut, s’il le veut, la partager à sa guise sur un outil ou un autre du Net.
Est-ce que le partage ouvert et gratuit de toute information est si souhaitable?
Est-ce que tous les pays devraient se doter d’une structure de gestion de l’information
partagée, via divers logiciels ou via les fournisseurs de services? Est-ce que
cela ne serait pas empêcher le libre cours de la liberté d’expression? Devrait-on
empêcher le partage de certains types d’informations? Si oui, à quel niveau
devrait-on réglementer cette pratique?
(Réf 1: Section 5.2 des notes de cours)
3. Les microblogues et l’ère du temps
Tel que discuté
précédemment, je suis d’avis que la popularité de la pratique sur les blogues
ont grandement influencé les fonctions qui sont maintenant présentes sur
Facebook, telle celle permettant de partager des « Articles ». Au niveau du
partage de microblogues, je crois que ce sont les temps sociaux qui ont amené
sa mise en place et sa popularité.
Voyons d’abord quelques
définitions offertes par le Grand dictionnaire terminologique de l’Office
québécois de la langue française (Réf 1). Le microblogue est défini tel un « blogue qui permet de
communiquer en temps réel au moyen de messages courts, de 140 à 200 caractères
maximum, par l'intermédiaire du Web, de la messagerie instantanée, ou à partir
d'un téléphone mobile, par messagerie texte ou par courriel, afin de partager
de l'information ou son activité au quotidien avec ses proches ou une
communauté d'internautes, privée ou publique. ».
Ainsi, convenons que le
partages de microblogues peut s’effectuer autant sur un outil comme Twitter
(qui fixe le maximum de caractères par publication au nombre de 140) que sur un
outil comme Facebook (qui fixe le maximum de caractères par publication au
nombre de 400). Ainsi, un Internaute pourrait partager le même microblogue sur
Facebook et sur Twitter, pour autant que cela soit fait de façon quotidienne.
Revenons maintenant à la
notion des temps sociaux. Le chercheur scientifique Gilles Pronovost a
longtemps fait l’étude des temps sociaux en lien avec les pratiques de loisir (Réf 2).
À ce sujet, la vitesse folle à laquelle on subit ou
choisit de vivre notre vie est facile à voir autour de chacun de nous. Elle est
également brillement dénoncée dans l’ouvrage de Monsieur Honoré (Réf 3).
Les divers temps influencent le déroulement de chacune de nos journées :
le temps professionnel, le temps d’obligations (p. ex. : tâches ménagères, manger,
etc.), le temps familial (p. ex. : soins dédiés aux enfants), le temps de
sociabilité sans oublier le temps personnel!. Bien sûr, toute méthode qui nous aide à sauver du temps dans
l’une ou l’autre de nos tâches est la bienvenue!
À mon avis, la pratique de microblogue
est une pratique bien de son temps! Elle permet, en quelques mots, d’énoncer une
idée ou une opinion, d’inviter à la discussion ou d’informer les lecteurs.
Rapide à lire, il est possible d’en lire davantage! Rapidement lus, rapidement
réfléchis, rapidement consommés.
Combien d’entre nous sommes outrés
lorsqu’il faut lire un long texte afin de s’informer sur une notion ou
apprendre à utiliser un appareil?
Là où le temps est de l’argent, la patience n’est
plus d’or. Vrai?
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