Blogue INF6107 - Sites de réseautage social!
samedi 21 juillet 2012
dimanche 15 juillet 2012
15. Réplique : Facebook et le harcèlement
Ce dernier billet de
blogue est, en fait, une réplique à un billet rédigé par le blogueur Justin
Lafferty, le 13 juillet 2012, à 17h25. Son billet est intitulé « Facebook Adds Controls To Curb Cyberbullying
». Il écrit sur le blogue nommé « AllFacebook-The unofficial Facebook Blog » que
je suis déjà depuis le tout début du cours.
Voici le lien pour accéder
au billet : http://allfacebook.com/cyberbullying-controls_b94495
Lafferty explique que le réseau Facebook a
finalement accepté d’effectuer des actions pour contrer le harcèlement sur le
cyberespace. Il mentionne que le changement le plus important s’adresse aux
jeunes de 13 et 14 ans, en lui offrant 3 types de supports différents selon l’attitude
du jeune face au problème de harcèlement vécu.
Ma réaction à ce blogue,
bien que l’auteur ne mentionne pas ses propres opinions, est divisée. En effet,
d’un côté, je suis absolument ravie que des systèmes soient mis en place par l’initiative
des administrateurs de Facebook. De plus, ces systèmes semblent être
intelligents et vont gérer les problèmes de harcèlement dénoncé selon l’attitude
démontrée par la victime. J’aime qu’on offre des solutions qui permettent à la
jeune personne victime de prendre elle-même action et de se responsabiliser.
Par contre, je suis déçue que ces systèmes semblent s’adresser qu’à des jeunes
de 13 ou 14 ans. Il va de soi que le harcèlement peut toucher des gens étant
plus âgés, évoluant dans divers contextes. Je suis aussi déçue qu’il n’y ait
pas une alerte écrite qui soit automatiquement envoyée aux parents ou aux
proches de la victime (lesquels pourraient être enregistrés sur le profil de la
victime).
En conclusion, j’espère que ces actions seront améliorées dans le futur, mais il s’agit,
selon moi, d’un très bon début pour le géant des sites de réseautage social!
samedi 14 juillet 2012
14. Monopoles, initiatives « open source » et énigmes!
En feuilletant les notes
de cours, j’ai pris un intérêt particulier à relire les notions touchant aux
logiciels à code source libre (Réf 1). Me rappelant aux principes d’ouverture,
de partage, d’entraide et d’évolution en collaboration des produits, ce
phénomène m’interpelle grandement! De plus, en tant qu’étudiante, il m’apparaît
plus que censé de faire appel à des outils tel OpenOffice plutôt qu’à Microsoft
Office, pour de simples raisons de coûts (Réf 2).
Dans ce même ordre d’idées, j’ai choisi d’utiliser cet avant dernier billet afin de partager à propos de ce sujet fort intéressant!
N’hésitez pas à me laisser des commentaires sur les liens partagés! J
- Pour s’informer sur l’impact des initiatives « open source » sur le monde de l’informatique, voici un article très intéressant : http://news.cnet.com/8301-13505_3-10388408-16.html
- Pour un bon film à propos des initiatives « open source » et des lois anti-trust : http://www.imdb.com/title/tt0218817/
- Pour s’informer de façon continue sur l’évolution des actions de type « open source », notamment dans les domaines des affaires, de l'éducation, du gouvernement, de la santé, des lois et de la vie en général : http://opensource.com/
En conclusion, voici deux petites
devinettes! Visitez les liens pour trouver les réponses!
- Est-il vrai que Facebook a été créé de toute pièce en utilisant des logiciels de type libre et ouvert? (Réf 2)
- Les expressions anglophones « open source » et « freeware » sont des synonymes? (Réf 3)
- Est-il vrai de dire que l’offre logicielle d’initiative « open source » est très dynamique, offrant jusqu’à 100 nouveaux produits sur une base mensuelle? (Réf 3)
(Réf
1 : Section 7.3.2 des notes de cours
Réf
2 : http://www.openoffice.org/fr/
13. Le cyberespace et le monde du loisir
Alors
que le Larousse français 2012 explique que le cyberespace est un « espace virtuel rassemblant la communauté des
internautes et les ressources d'informations numériques accessibles à travers
les réseaux d'ordinateurs » (Réf 1),
le site Web « L’Internaute », le désigne précisément comme étant « le monde virtuel, dans lequel on se plonge lorsqu'on touche à un
réseau informatique et surtout,
Internet, le réseau des réseaux »
(Réf 2).
La
littérature scientifique, elle, suggère que l’expérience de la réalité
virtuelle est basée sur des éléments tels que la navigation dans l’espace ainsi
que la sensation d’être présent dans un endroit qui est différent que la place
dans laquelle l’utilisateur est réellement. Cela est un élément très important
du loisir (tel qu’expliqué dans le Billet 12).
De plus, la littérature explique qu’il
est connu que le cyberespace apporte un état d’esprit qui dépasse et va au-delà
des expériences de loisir traditionnelles et du langage d’homogénéité. Ainsi, le
cyberespace apporterait un degré de
nouveauté à la façon dont on construit l’expérience de loisir, de par sa simple
nature.
Pour
s’informer sur le futur du cyberespace, voici un site très intéressant : http://tremblinguterus.blogspot.ca/2011/01/future-of-cyberspace.html
12. L'impact de la venue du Web social sur le domaine d'étude du loisir
Voyons
aujourd’hui comment la définition de base du loisir est devenue désuète et
impertinente lorsque l’on parle du loisir électronique vécu sur les sites de
réseautage social.
Le concept
de loisir est défini selon les écrits de Kelly (Réf 1) par trois facteurs
descriptifs, soit le temps, l’expérience et l’action. Ainsi, nous définissons le
loisir comme une activité qui se déroule dans un temps secondaire qui est
libéré de toute obligation (professionnelle,
familiale et sociale). Il est également accompli de façon librement et
volontairement motivée; il n’est aucunement obligé. Le loisir est une activité
plaisante où l’on se concentre sur l’expérience vécue. Il peut rapporter des
bénéfices immédiats à plusieurs niveaux, comme la détente, le repos, le
divertissement, le développement de soi ainsi qu’une participation sociale plus
large. Il peut être effectué seul ou avec d’autres gens dans un espace physique
permettant le déroulement de l’activité choisie.
D’abord,
reprenons la notion de temps secondaire libéré de toute obligation. L’on sait
pertinemment que la participation sur des sites de réseautage social peut
maintenant être aisément effectuée à partir de multiples outils, dont les
téléphones intelligents. Cet outil étant mobile par définition, l’on peut donc
avoir accès aux sites, moyennant un accès à Internet, en tout temps et
quasiment en tout lieu. C’est ainsi que l’on peut aller flâner sur Twitter en s’occupant
des enfants ou aller sur Facebook tout en travaillant. Clairement, il n’est
plus vrai aujourd’hui de considérer que les loisirs se déroulent dans un temps qui
est bien défini et qui est hors obligation.
Finalement,
reprenons la notion que le loisir peut être effectué dans un espace physique
permettant le déroulement de l’activité choisie. Lorsque l’on aborde le sujet
du loisir électronique, vécu sur des sites de réseautage social ou non, l’on
constate que l’importance de l’espace physique décline. En effet, bien que l’on
doive se situer dans un endroit physique quelconque puisque l’on existe, la
pratique de loisir, elle, se fait dans le cyberespace. Ainsi, le lieu devient,
par définition, flou et intangible (voir Billet 13). Alors, que l’on soit dans
le métro, à l’épicerie ou au parc, ce lieu physique n’influence pas
particulièrement la pratique sur le cyberespace. Ce deuxième aspect de l;a
définition de base du loisir devient donc partiellement erroné du fait des progrès
technologiques et sociaux.
(Réf 1: Kelly, J.R., (1990) Leisure, Prentice-Hall,
440 pages.)
jeudi 12 juillet 2012
11. L'influence des idées véhiculées par les médias de masse : l’exemple de la pratique du « planking »

Comme
la définition le mentionne. La photo de l’individu en action doit ensuite être
publiée via des réseaux sociaux. Ce partage obligé est à la base de la
popularité internationale de la pratique cocasse. Bien que la pratique aurait
été inventée par deux jeunes hommes Australiens en 1997, elle n’aurait conquis l’Angleterre
qu’en 2009. Ici, à Trois-Rivières, elle a fait fureur précisément à la fin de l’été
2011. Ainsi, d’individu en individu, de réseau en réseau, les images ont voyagé
jusqu’à créer un mouvement d’ampleur mondiale. Cela est un autre exemple,
rigolo celui-ci, de la portée des réseaux sociaux!
Réf 2 :
http://www.planking.me/
Photo 1:
Photo 1:
10. L’interaction entre plusieurs groupes sociaux sur Facebook en contexte de mobilisation étudiante à l’UQTR
À l’hiver 2012 s’est mis
en place un mouvement d’origine étudiante en lien avec les décisions politiques
au niveau de l’éducation par le gouvernement en place. Celles-ci ont suscité
grogne et frustration chez certains étudiants et des actions ont été mises en
places. Précisément à l’UQTR, la participation aux votes associatifs ont battu
des records de participation et, pour la première fois de l’histoire de l’UQTR,
une grève générale illimitée a été déclenchée. Ayant été à la fois spectatrice
et actrice de ce mouvement à la petite échelle Trifluvienne, je me permets de
faire le portrait des groupes sociaux, tels que définis dans la théorie du
cours, afin de rendre celle-ci concrète. L’histoire démontrera également
comment Facebook a pu servir, via le partage des groupes, d’outil de
mobilisation.
Il existe divers genres de groupes sociaux,
par exemple, « les communautés, les réseaux, les institutions et les équipes. »
(Réf 1)
L’on peut définir la communauté « comme un
groupe social avec un ancrage local, géographique. Dans une communauté, les
gens se côtoient quotidiennement, ils « vivent ensemble ». » (Réf 1). Dans l’exemple,
la communauté pourrait être l’ensemble de la communauté étudiante de l’UQTR :
une dizaine de milliers d’étudiants regroupés sous une même association
représentative et qui se côtoient à chaque semaine sur le même campus, de près
ou de loin. Cependant, il serait plus précis de dire que la communauté ici
était en fait le rassemblement d’étudiants pour la grève générale illimitée ou
contre la décision politique prise, qui se côtoyaient à chaque jour de grève,
sur le campus universitaires ou dans les divers groupes créés sur Facebook.
L’on sait que « le réseau se construit par des
contacts individuels. En ce sens, le réseau se construit depuis le bas vers le
haut : des liens dyadiques (entre paires d’individus) en viennent à créer
une structure plus vaste » (Réf 1). Ainsi, le réseau serait l’ensemble de gens aux
limites non définies créé par le regroupement des amis des amis des étudiants
faisant partis des groupes. Les amis des
amis des étudiants, en se réseautant, on permit d’agrandir les groupes et ont
amené eau au moulin en termes de quantité d’information partagée.
Un autre genre de groupe est l’institution. Celle-ci
peut être définie par « un groupe social stable, généralement
hiérarchisé, qui se maintient grâce à une organisation formelle » (Réf 1). L’institution,
ici, pourrait être l’université, mais il est plus cohérent de dire qu’elle
serait, en fait, l’Association générale des étudiants de l’Université du Québec
à Trois-Rivières. Celle-ci était le point d’ancrage de tous les comités créés
de façon ad hoc suite au vote de
grève générale illimitée.
Le dernier genre de groupe social mentionné
est une équipe « conçue comme un groupe
social orienté vers un but commun. » (Réf 1). Ici, mentionnons que les équipes pourrait être tous les comités formés
ici et là, de façon physique ou virtuelle, et ayant un but spécifique à
atteindre (mobilisation, information, sensibilisation, logistique, etc.).
Dans cet exemple concret,
on a pu clairement apercevoir comment les outils du Web social peuvent
influencer la sphère publique en donnant une voix à une minorité ou en laissant
de propager haut et fort un message que plusieurs mentionnaient à faible voix :
« Le partage de ce
jugement entre des blogueurs qui se croyaient minoritaires donne de l’assurance
aux gens pour s’opposer aux lectures officielles, notamment les institutions
légitimes, les médias de masse ou même les spécialistes établis dans leur
sphère d’activité. Ce processus n’aurait jamais pu fonctionner auparavant. Il
fallait un système où l’information circule librement, à moindre coût, ainsi
que le mécanisme des hyperliens via les moteurs de recherche pour faire émerger
l’information. » (Réf 2).
Effectivement, les médias sociaux ont permis aux groupes revendicateurs de se faire entendre, de montrer qu’ils étaient en fait nombreux et ont créé par le fait même un engouement face à la cause. Un autre aspect intéressant de ces outils est qu’ils ont permis aux militants qui ne pouvaient être présents aux activités de manifestation de quand même participer au moussage, au maintien et à l’évolution du mouvement de derrière leur écran. Le partage constant d’informations de multiples sources a permis, comme lors de certaines autres crises politiques ailleurs dans le monde, de s’assurer que l’information non manipulée par les médias, par exemple, puisse être connue.
(Réf 1: Section 6.2.2 des notes de cours
Réf 2 : Section 4.5.1 des notes de cours)
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